dimanche 14 mars 2010

fashion victim dans le monde antique

Comment étaient-elles donc vêtues, ces belles du temps jadis? nous possédons des portraits de Flora la belle Romaine, sur une fresque de Pompéi;



Les femmes de l'antiquité (et les hommes aussi d'ailleurs) accordaient une grande importance à leur toilette; il faut bien distinguer la mode romaine de la mode grecque, et à l'intérieur de cette dernière, plusieurs époques bien distinctes, sans grand rapport les unes avec les autres.







La 1° civilisation grecque connue est la civilisation minoenne, riche et brillante. Les palais sont grandioses, ornés de fresques somptueuses et polychromes; l'art de la couleur a atteint une belle maîtrise, mais toutes les couleurs ne sont pas disponibles; seul le blanc, le bleu, un bleu très vif et très franc, très joyeux, caractéristique de cette époque qui s'étend entre 1450 avant JC et 1200 environ, obtenu à partir de la fleur de jacinthe; le rouge, issu du broyage de la cochenille (parasite du chêne); le violet, obtenu par broyage du coquillage appelé murex; l'ocre, obtenu par broyage de pigments contenus dans la terre; le brun, le jaune, tiré du narcisse et de l'iris. Quant au noir, c'est évidemment l'encre de seiche qui le fournit. La technique de l'impression est naturellement inconnue; on se contente de bordures au bas du vêtement, à l'encolure parfois; ces bordures ont une fonction tantôt décorative, tantôt symbolique.La robe est généralement courte, et laisse voir le mollet, à cette époque (il n'en ira pas de même dans une antiquité plus tardive). mais la constante de toute l'Antiquité, qu'elle soit grecque ou romaine, qu'on se réfère au III° millénaire ou au I°, c'est la technique du plissage. La forme "princesse" prévaut; le corsage, à l'encolure arrondie, est plissé depuis cette dernière jusqu'à la taille, qui est marquée. elle est généralement soulignée d'une fine ceinturepresque une cordelette, et le plissage reprend à partir de la taille, jusqu'au bas de la jupe. C'est ainsi que l'ont voit sur les frsques du palais de Cnossos (en Crète) des élégantes portant des robes de ce style, accessoirisées de sandales à fine lanières, le plus souvent à forme de spartiates.Souvent un rang de perles à ras du cou souligne l'encolure.
dans ces deux fresques, on peut admirer la complexité et le raffinement du mantelet, toujours agrémenté d'une bordure de couleur plus soutenue, et aux formes très travaillées: simple arrondi laissant la poitrine découverte dans la première fresque, les bords du vêtement ne se joignent pas et laissent bien voir le corsage; dans l'autre au contraire, le mantelet est fermé, souligné d'appliques, d'empiècement perlés. Le peu qu'on peut deviner laisse quand même bien voir des habitudes vestimentaires sophistiquées et d'une grande élégance.

Et les coiffures?Elles sont très travaillées, très sophistiquées; de longues mèches sont laissées libres, qui ondulent sur les épaules; le reste de la chevelure est tressé, entrelacé, arrangé en ondes successives qui s'étagent sur le sommet de la tête; des perles entremêlées aux cheveux complètent le tout. La frange est inexistante, les cheveux sont tous ramenés vers l' arrière, ou alors 2 grosses boucles encadrent le visage au niveau des tempes. Parfois, comme dans ce portrait de Sappho, une fine résille retient la masse de la chevelure au sommet du crâne, tandis que s'en échappent par les côtés de fines boucles toutes mousseuses.



La très belle Parisienne,( fragment de fresque minoenne) a une coiffure très audacieuse: les cheveux du devant sont courte, et ramassés sur le sommet de la tête, mais les mèches de l'arrière sont laissées très longues, soigneusement ondulées; on n'oublie pas l'accroche coeur qui descend négligeamment sur le front...


quant à sa robe, elle est particulièrement audacieuse, puisque le bourrelet qui souligne le décolleté (comparable aux encolures en velours de la Renaissancr) se ferme dans le dos par un gros noeud.



Entre la Crète minoenne et la Rome impériale, pas grand chose de commun; (d'ailleurs les Romains ne connaissaient même pas l'existence de la civilisation crétoise)A Rome, c'est le drapé qui prévaut; pas de coutures, aussi, il faut soigneusement s'assurer de la solidité et de l'efficacité de la fibulle, qui retient les plis du vêtement sur l'épaule, et l'empêche de glisser à terre!


Le chapeau est-il une invention des temps modernes? que non! les statuettes de Tanagra ont la tête protégée pas d'élégantes capelines.
































Quant à la coiffure des romaines, elle va évoluer de la simplicité (sous la République) à une complexité vertigineuse, qui agace tant Juvénal ; initiée par Messaline, la mode des chevelures bouclée devient vite un défi à l'équilibre...



LIVIA

















MATIDIA
























MESSALINE






Et l'été venu, comme nous, elles allaient ... à la plage, et jouaient même au freesbee!!
les premiers maillots de bains furent donc des bikinis...


cette mosaïque date du IV° siècle après J.C.





Quelques belles d'aujourd'hui ont tenté de faire revivre, l'espace d'un après midi, ces 'belles dames du temps jadis'... jugez de l'effet:


tunique brodée de méandres et de 'grecques' pour Lisa; sans oublier le 'sourire attique'!:


beau travail de tressage des cheveux, effet de rubans et broderies à jours pour Gina:encore des tresses, et les grosses boucles d'oreilles en argent, caractéristiques du style antique: Marine, au prénom prédestiné!


















et Cécile en Vestale de charme!



























( avec l'aimable autorisation des hellénistes et latinistes de la classe d'HK, cru 2008/2009)

vendredi 5 mars 2010

j'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien quel pouvait être son prénom, et quel était son nom...

J'espère qu'on ne m"en voudra pas de citer en exergue de cette très sérieuse étude sur les noms et prénoms, cette chanson de la glamourissime Jeanne Moreau!
Les Romains avaient des noms et des prénoms tout comme nous; enfin, pas tout à fait... et du moins, l'homme romain; quant à la femme...
En effet, dès l'époque des rois ( ce qui nous situe, chronologiquement parlant, vers le début de l'époque historique*) , se répand l'usage des tria nomina:
- le praenomen (prénom); les praenomina sont au nombre de 17; ils sont très régulièrement écrits en abrégé dans les textes quels qu'ils soient; cette abréviation consiste dans la 1° lettre (ou les 2 ou 3 premières lettres) du prénom, suivie d'un point; il est indispensable de les connaître; il va sans dire que ces prénoms se déclinent, même s'ils sont notés en abrégé...
- le nomen gentilice, ou nom de famille; il s'écrit en entier, se termine par le suffixe -ius parce qu'il est dérivé de l'ancêtre fondateur de la gens; l'exemple le plus illustre est celui de la gens Iulia, que César, très habilement, profitant d'une coïncidence étymologique, fait descendre de Iule, le mystérieux fils d'Enée... ce nomen peut se mettre au féminin comme on vient de le voir.
- le cognomen, rendu indispensable par le petit nombre des prénoms. Ce cognomen à l'origine était tiré d'une particularité physique (les Romains à cet égard avaient une sensibilité différente de la nôtre, et ne se sentaient pas humiliés d'être désignés par un défaut ou un ridicule qui affectait leur personnalité; ou du moins, on supposait qu'ils ne l'étaient pas...) ou morale du personnage concerné; c'est ainsi que L. Tarquin reçut (certainement contre son gré) le surnom de Superbus, en raison de sa morgue et de sa cruauté; mais certains n'hésitaient pas à s'affubler de cognomina plus valorisants, comme Appius Claudius qui prit le surnom de Pulcher, ou Pompée qui prit, grâce à Sulla, celui de Magnus... Sulla felix: crimen deorum erat sulla felix (Sénèque)
Par la suite, ces cognomina eux-mêmes deviennent héréditaires, tant est grande l'insensibilité du Romain à l'individu...
Faut-il rappeler quelques anecdotes célèbres? celle de Cicéron, si fier de son cognomen (qui pourtant rappelait que son ancêtre avait une verrue sur le nez, puisque cicer signifie pois chiche) que, pour signer l'inscription d'un vase d'argent, il demanda au sculpteur de graver, à la place de son nom, un petit pois chiche...; celle de César, dont le cognomen vient du verbe caedo, couper, qui rappelle la naissance difficile du grand Jules, né par une intervention chirurgicale qu'on fint par la suite, par appeler "césarienne"
Dans l'histoire, les personnages sont restés célèbres tantôt sous leur cognomen (c'est la cas précisément de César, dont le nom entier est; C. Julius Caesar; de Cicéron: M. Tullius Cicero; de Scipion: P. Cornelius Scipio; de l'infâme Sylla: L. Cornélius Sulla; et de bien d'autres...); Notons d'ailleurs que César était plus volontiers appelé Caius Julius par ses contemporains...
d'autres, par leur nomen: Virgile (P. Vergilius Maro), Horace (Q. Horatius Flaccus); etc.
aucun par son praenomen, trop vague et commun à trop d' hommes!
Sous l'Empire, les choses vont un peu changer; certaines gentes sont devenues si nombreuses, si puissantes et si célèbres, qu'elles sont aussi désignées en abrégé, ( citons parexemple la gens Antonia, abrégé en ANT., ou l'illustrissime gens Claudia, abrégée en CL.), favorisant ainsi la confusion ultérieure entre nom et prénom; en effet, à l'époque chrétienne, on prit volontiers des noms pour prénoms, et c'est ainsi que sont nés les prénoms Claude, Antoine, Jules et bien d'autres.
En italien moderne, cette confusion est officialisée par le fait que cognome désigne le nom de famille, et nome, le prénom...

Et les femmes?

eh bien, les femmes... n'ont pas de nom! aant de ous indigner, repensez à ce détail que j'ai mentionné: le Romain est moins sensible que nous à la notion d'individu; l'individu n'est rien, la collectivité est tout; ce n'est pas par mépris de la femme qu'elle n'a pas de nom personnel; c'est parce qu'elle est moins importante, en tant qu'individu, qu'en tant que représentante et continuatrice d'une gens... (certes, ces excuses valent ce qu'elles valent hein...)
Bref, sous la République, la femme est uniquement désignée par le nomen gentilice mis au féminin; la fille de Cicéron s'appelle Tullia; la mère des Gracques, qui fait partie de l'illustre gens Cornelia, s'appelle Cornelia (sans accent...); et la douce Cloelia était la fille de Cloelius!
Que se passe-t-il alors, me direz-vous, quand un couple a deux filles? eh bien, rien ne change; toutes les deux portent le même nom: Tullia par exemple pour les 2 filles de Servius Tullius; seulement la plus jeune reçoit en plus l'appellation de minor: Tullia Minor; et l'aînée, celle de major: Tullia Maior. Tout simplement...
Et s'il y en a trois? eh bien, on complète le noment au féminin par Tertia... il suffisait d'y penser! La fille de Paul-Emile s'appelait ainsi, et c'est le nom que lui donne son père quand il s'adresse à elle...
D'ailleurs, cela n'empêchait nullement d'affececter ces noms/prénoms de diminutifs affectueux; Cicéron, qui comme on le sait, adorait sa fille, l'appelle toujours dans sa correspondance Tulliola "ma petite Tullia adorée"
Evidemment cela ne aut pas pour les femmes romaines d'origine étrangère, soit qu'elles se soient installées à Rome: Tanaquil par exemple a son nom à elle, nulle part on ne la voit désignée sous le nom de Tarquinia; (parfois on la trouve sous le nom de Gaia Caecilia, mais peut-être s'agit-il d'une confusion avec une autre femme...)c'est une Etrusque... Dans les provinces romaines (la Gaule en particulier, et les provinces d'Afrique du nord, les mieux assimilées de toutes), souvent l'usage local se substitue ou se surajoute à l'usage romain, et c'est ainsi qu'on voit fréquemment des épitaphes dédiées à des fillettes surnommées Favilla (la blondinette; épitaphe gallo-romaine de Nîmes...
Par la suite, à l'époque impériale, les choses ghangeront; les femmes éprouveront le besoin d'avoir un nom à elles;



un petit rappel chronologique, parce que beaucoup d'entre vous ont des problèmes de datation: Rome fut fondée en 753 avant J.C, et la république fut proclamée en 509; pendant ces 2 siècles, il y eut une succession de 7 rois; le 1° texte écrit en latin (la fibulle de Préneste) est daté de 600 avant J.C, c'est-à-dire juste au milieu de l'époque historique, sous le règne de Servius Tullius, qu'on voit d'ailleurs figurer sur un bas-relief, avec son nom étrusque Mastarna, tandis que Tarquin est désigné par le sien, Cneve Tarchu Rumach.


ET EN GRÈCE?
C'est tout à fait différent; le système est beaucoup moins rigide, et femmes et hommes sont traités sur le même plan; enfin du moins en apparence.
L'homme grec et la femme grecque ont un nom individuel, et il n'y a pas de nom de famille; chacun porte son nom suivi du nom de son père, au génitif ; dans la 1° page du Protagoras, Platon énumère un certain nombre de personnages, tous athéniens; κίμων μιλτιάδου Ἱπποκράτης, ὁ Ἀπολλοδώρου ὑὸς Φάσωνος δὲ ἀδελφός, Ἱππίας ὁ Ἠλεῖος—οἶμαι δὲ καὶ Πρόδικον τὸν Κεῖον Πάραλος ὁ Περικλέους, καὶ Χαρμίδης ὁ Γλαύκωνος, ἐκ δὲ τοῦ ἐπὶ θάτερα ὁ ἕτερος τῶν Περικλέους Ξάνθιππος, καὶ Φιλιππίδης ὁ Φιλομήλου καὶ Ἀντίμοιρος ὁ Μενδαῖος,



Les Grecs connaissaient aussi l'usage du surnom, sauf qu'il n'est pas systématique comme à Rome; l'exemple le plus célèbre est celui de Platon, dont le vrai nom était Agathoclès, et qui fut surnommé Platon soit à cause de la largeur de ses épaules (tout le monde sait que Platon était un athlète remarquable, il avait même gagné 2 fois les jeux olympiques); soit à cause de l'ampleur de sa pensée, nous dit Diogène Laërce


Pour les étrangers, on précisait uniquement la ville d'origine, au génitif; le nom du père n'importait guère, puisqu'il était inconnu, on n'en faisait donc pas mention. Là encore, femmes et hommes sont traités sur le même pied: la belle Aspasie, la compagne de Périclès et l'amie de Socrate, par exemple est appelée Aspasie de Milet

Un fait curieux, qui mérite d'être cité: dans la Grèce d'aujourd'hui, tout le monde a un prénom et un nom de famille; sauf que les femmes ont ce nom de famille ... AU GÉNITIF, parce qu'elles sont toujours la fille DE leur père... La chanteuse Charis Alexiou; Angélique Ionatos s'appelle en vrai Ionatou!

réponse des quizzes

  • i est l'impératif du verbe aller: eo, is, ire, ii, itum; il signifie donc "va"; de ce fait, il est également le mot le plus court de la langue latine...
  • tune est l'agglomérat de tu ( toi) et de la particule interrogative 'ne'; il signifie "est-ce que tu"; il n'ya pas de prénom masculin tunus...
  • quidem est un adverbe invariable; il signifie "certes, sans doute"; il est souvent en corrélation avec sed: quidem... sed= bien sûr... mais d'autre part; quant il est précédé (de près ou de loin) de NE, il signifie "même pas"; attention à ne pas le confondre avec quidam: quelqu'un!!!
  • temere est un adverbe invariable signifiant "au hasrd, à l'aventure, sans refléchir"; l'infinitif du verbe craindre est timeo, times, TIMERE!!!
  • modo est un adverbe qui signifie "seulement"; c'est aussi l'ablatif de modus, i, m: manière; dans ce cas il est accompagné d'un adjectif.
  • profecto signifie certes, assurément, et c'est un adverbe; mais ce peut être aussi le datif/ablatif de profectus, a, um, qui est le participe du verbe proficiscor: partir; profectus signifie "parti"
  • misere peut être le parfait 3° pl de mitto, is, ere, MISI, missum; ou un adverbe formé sur l'adjectif miser: misérablement. ATTENTION, j'ai lu une réponse "vocatif"; miser a pour vocatif miser, ces noms et adjectifs en -er, bien que faisant partie de la 2° déclinaison, ont le vocatif sg identique au nominatif
  • munere est l'ablatif de munus, muneris, nt (= fonction, cadeau)
  • interiere est le parfait 3° pl du verbe intereo, is, ire, INTERII, interitum: mourir
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
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  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!