dimanche 27 juin 2010

corrigé des exercices


Le corrigé complet des exercices de la 1° série est arrivé!
Dites-moi si ces exercices vous sont utiles, si vous avez des problèmes, si vous en voulez d'autres!!!
suivez attentivement le blog, une BD arrive dans ... les heures qui viennent...
et d'autres exercices si vous en voulez!
N'hésitez pas à me dire ce qui vous est le plus utile!
pour les corrigés: cliquez sur le lien en haut de la page.

jeudi 24 juin 2010

cahiers de vacances...

voici les tout nouveaux exercices de vacances!!!
ils sont de 2 sortes: 1) des exercices d'assouplissement morphologique, destinés à vous aider à mieux maîtriser les déclinaisons et conjugaisons; 2) des petites (ou grandes...) phrases, les unes de ma composition, les autres, paraphrases d'auteurs, et enfin de vraies phrases d'auteurs!
Vous trouverez les corrigés à la suite.
1° SERIE

A- EXERCICE PRÉLIMINAIRE: DIVERTISSEMENT MORPHOLOGIQUE
Avant toute chose, révisez vos déclinaisons et conjugaisons (aidez-vous du tableau des désinences ci dessous)
voici une série de mots;
1- classez-les en 3 colonnes: noms, adjectifs, verbes.
2- pour la 1° colonne (noms) indiquez le cas, ajoutez l'article correspondant, et employez la forme dans une courte phrase grecque
- pour la 2° colonne (adjectifs): donnez le genre, le nombre, le cas; formez un groupe article/adjectif/nom (de votre choix), en gardant le cas; traduisez le groupe
- pour les verbes: indiquez le temps, la personne, la voix (active, passive, moyenne); donnez les 4 radicaux du verbe, traduisez (le tout, sans dictionnaire)
ἐγένου καλόν ἀγαθά
γένους κάλλων ἐγνωκα
καλούς ἐκέλευον ἐγέλασα
μικροῦ ἔτεκον γυναῖκα
πολλοῦ κωλύων γέγονα
πόλεως ἔνεγκον γράμματα

τίκτει κρύπτεις δεινάς
κινήσει φύσεις ἐδάκρυσαs
ἔτικτει ἀληθεῖς θείας

Β- EXERCICES DE LA SUITE DU COURS

1 Τὸ δένδρου κάλλος ἐστὶ τόδε • κλάδοι εὐγενεῖς καὶ κομὴ πολλὴ καὶ ῥίζαι βαθεῖαι. 2 Ἐν τούτῳ τῷ τόπῳ ἦν ἡ γῆ πεδίον ὁμαλόν. 3 ὅδε ὁ βίος σκιᾶς πάροδός ἐστιν. 4 Δαρεῖος καὶ Ἀλέξανδρος ἀντιτετάγμενοι ἦσαν• τοῦδε μὲν τοῦ ἄνακτος ἀνδρεῖοι καὶ ἰσχυροὶ ἦσαν οἱ στρατιῶται, ἐκείνου δὲ δειλοὶ καὶ μαλακοί.

ΔΙΟΓΕΝΗΣ . Τί δακρύεις, τηλικοῦτος τελευτήσας; ἦ που βασιλεύς τις ἦσθα;
ΠΤΩΧΟΣ . Οὐδαμῶς .
Δ . Ἀλλὰ σατράπης;
Π . Οὐδὲ τοῦτο .
Δ . Ἀλλ’ οὖν ἐπλούτεις;
Π . Οὐδὲν τοιοῦτον • ἀλλ’ ἔτη μὲν ἐγεγόνη ἀμφὶ τᾶ ἐνενήκοντα •βίον δὲ ἄπορον ἔζων, εἰς ὑπερβολὴν πτωχὸς ὤν, ἄτεκνός τε προσέτι καὶ χωλός .
Δ . Εἶτα τοιοῦτος ὢν ζῆν ἤθελες;
Π . πῶς δ’ οὔ; ἡδὺ γὰρ τὸ φῶς .
Δ . Νὴ τὸν κύνα, παραπαίεις, ὦ γέρον.
Lucien.

mardi 15 juin 2010

LE COMIQUE DE PLAUTE .

(Amphitryon v. 290 à 462)


(PLAN :
jeux de mots et calembours
le sosie ou la répétition
je est un autre ou la liberté et l’illusion)

Le théâtre de Plaute était destiné non à une élite intellectuelle (comme c’est plus ou moins le cas aujourd’hui) mais à un public populaire et mêlé, fondant ainsi une tradition qui trouvera son expression la plus achevée au siècle classique, avec cette épreuve décisive que constituera pour un Molière ou un Racine le verdict du parterre.
C’est pourquoi les ressorts comiques de ses pièces sont essentiellement auditifs : calembours, jeux de mots facilement accessibles à un public bruyant et pas toujours attentif ; et visuels : la situation insolite que constitue par exemple le dédoublement Sosie-Mercure est très bien faite pour fixer l’attention. Mais au-delà de ces formes élémentaires, le poète fonde le rire du spectateur sur une postulation fondamentale de l’être : si je ne suis pas ce que je suis, alors, qui suis-je ?

Les jeux de mots et calembours.
Cette forme de comique est la plus élémentaire et la plus grossière. Elle est
accessible à tout spectateur dès lors que le sens des mots mis en cause lui est connu. Elle se fonde sur la théorie saussurienne du signe linguistique : le lien qui unit le nom et le concept étant arbitraire, le rapprochement de 2 mots quasi homophoniques (verbero/verbero ; Sosia/socius) n’entraîne normalement pas d’alignement des concepts. Le rapprochement provoque alors dans l’esprit la rupture d’un parallélisme, dont le caractère inattendu déclenche le rire (ainsi, la similitude phonique entre Quintus – le prénom- et quintus –le cinquième- entraîne de façon inattendue la métamorphose de Sosie en 5° victime etc.)
L’homophonie Sosia/ socius laisse attendre un parallélisme entre le personnage de Sosie et un associé imaginaire.
Le cas de verbero est encore plus net : un mot unique fait naître dans l’esprit deux concepts : « pendard » et « je te frappe ».
Un autre procédé consiste à prendre au pied de la lettre un cliché ; ainsi au v. 332, nescioquem loqui… Sosiaest (« je ne sais qui a parlé… je m’appelle Sosie, et non Jenesaisqui ») ; au v. 325 :vox advolavit… qui non alas intervelli ( « une voix vole à mes oreilles… que ne lui ai-je coupé les ailes ! »). au v.309 / pugnos edet… non placet… esse ( « il goûtera mes poings… merci, je n’ai plus faim, j’ai déjà goûté »). L’homme qui, ignorant l’arbitraire du signe, prend au sens propre une expression figée, est un naïf, comme le montrera plus tard Voltaire avec Candide. C’est un simple d’esprit. Or, le simple d’esprit fait rire. Sosie provoque le rire parce que c’est un esprit peu évolué, infantile.
Parfois même la métaphore est filée, et le quiproquo rebondit ; le jeu se complique ; au v. 367 :
- advenisti… consutis dolis
tunicis consutis… advenio
pedibus, non tunicis venis.

Ici la confusion joue non seulement sur les sonorités, mais également sur les valeurs syntaxiques de l’ablatif. La scène évolue vers l’absurde complet ; mais ce procédé est déjà proche de celui de la répétition.


Sosie ou la répétition
Bergson, dans son essai sur Le Rire, a longuement analysé la vis comica du procédé de la répétition. Or ce procédé est ici employé sous 2 formes. Tout d’abord, la répétition d’une situation qui, prise isolément, n’aurait rien de particulièrement comique (voyez Chaplin dans Les Temps modernes). C’est ce que Bergson appelle « le diable à ressort » : on aplatit le diable, il se redresse. De même, chaque fois que Mercure interroge Sosie, et que ce dernier répond « je m’appelle Sosie » (et comment pourrait-il répondre autre chose !), Mercure l’assomme en commentant son geste d’un « vapula ! » vengeur. C’est le jeu un peu cruel du chat et de la souris. Mercure sait qu’il aura toujours le dessus. Sa nature divine lui donne la placidité nécessaire pour mettre au point cette petite comédie. Mais le spectateur, loin de prendre en pitié Sosie, se réjouit de le voir ainsi transformé en punching ball, chosifié pour ainsi dire. C’est que Sosie, en devenant le jouet de Mercure, a perdu son humanité. Il ne peut plus nous émouvoir.
La répétition ne joue pas seulement sur la situation, mais sur l’identité même des personnages : Sosie, qui est seul au début de la scène, se trouve, à l’arrivée de Mercure, pour ainsi dire tiré en double exemplaire. Le personnage de Sosie, qui n’avait rien de particulièrement comique en lui-même, devient sujet de rire de par son dédoublement. « Deux visages semblables, dont aucun ne fait rire en particulier, font rire ensemble par leur ressemblance » : C’est Pascal qui nous fournit la clef de cette 1° scène. Voici comment Bergson commente cette Pensée et cette situation de dédoublement : « nous soupçonnons du mécanique derrière le vivant ». sosie accentue cet effet en ne ménageant pas à son double son admiration devant sa carrure impressionnante : « quantus et quam validus est ! », alors que lui-même reconnaîtra plus loin : « sura, pes, statura… totus ; tam consimilist atque ego » (il me ressemble comme 2 gouttes d’eau) (V. 444)

je est un autre ou la vérité et l’illusion
En réalité, cet effet mécanique se double d’un autre, beaucoup plus intéressant : Mercure ne se contente pas d’emprunter les traits de Sosie et de présenter au spectateur une paire, un parallélisme irréprochable, il fait plus : il prétend réduire cette paire à l’unité en absorbant la personne de Sosie. En d’autres termes, il prétend nier son existence : audes Sosiam esse dicere, qui ego sum ? ego sum, non tu, Sosia . (v.373). c’est ce passage du simple au double, puis du double à l’unique qui provoque le rire du spectateur, non seulement parce qu’à ce mirage du « je est un autre », Sosie sent sa raison vaciller, et que la démence est toujours proche du comique ; mais aussi parce que ce va et vient fonde l’illusion et le jeu entre le mensonge et la vérité.
Cette scène pose le problème de l’identité et de son sérieux : qui me garantit que je suis moi, sinon moi-même ? et si autrui vient m’affirmer qu’il est lui-même « je », comment ne pas le croire puisque ce pronom (ego) possède la particularité de ne pouvoir s’appliquer qu’à celui qui parle, qu’il rend par là même unique ? « je » ne peut être que celui qui dit « je », et il est unique au monde ; les autres s’appellent « tu », ou « il ». Dès lors que « tu » devient « ego » , que l’unique devient multiple, la confusion règne dans les esprits. Elle est à son comble au v. 378 : ego sum Sosia ille, quem tu dudum esse aiebas mihi (c’est moi en réalité qui suis ce Sosie, que tu prétendais être tout à l’heure) ; ou au v. 343 : tu negas med esse ? (tu prétends que ce n’est pas moi ?)
L’utilisation du pronom sujet «facultatif « tu » est plus que jamais signifiante !
La logique imparable de l’ argumentation de Mercure (je dis « je », donc je suis « je ») finit par désrçonner Sosie lui-même. Il veut bien être qui on voudra, puisqu’il est désormais dépouillé de son « je » : - qui nunc vocare ?
- nemo, nisi quem jusseris
( comment t’appelles-tu maintenant ? – comme tu veux)
Le dément qui se prend pour César nous fait rire. Ainsi de Sosie.
Mais si Sosie n’est plus sûr d’être lui-même, quelle vérité peut désormais résister au doute ? la scène comporte tout un jeu sur la vérité et le mensonge. Parfois, dans sa bêtise, Sosie en est la victime : il joue avec le feu au v. 344 :
- verbero !
mentiris nunc ! et jam faciam, ut verum dices dicere!
Quid est opus? Répond Sosie ; en effet, quel besoin avait-il de provoquer cett périlleuse mise au point ?
Mais la vérité, elle, est d’une autre nature que le « je ». Elle est universelle, et il ne suffit pas de dire « verum dico » pour dire le vrai. Aussi Mercure va-t-il devoir fournir des preuves de ce qu’il avance.
S’il est bien l’esclave d’Amphitryon, et celui qui l’a suivi au combat, il doit pouvoir raconter ce combat. Ce qu’il fait sans omettre un seul détail, à la stupéfaction du vrai Sosie. Il ne faut chercher ici aucune vraisemblance (n’oublions pas que Mercure est un dieu).
Le comique vient de ce que Mercure, après avoir pris l’apparence de Sosie et l’avoir dépouillé de son identité, lui dérobe jusqu’à son propre logos : son discours, sa pensée, et même ses souvenirs. Et voilà le pauvre Sosie, « voyageur sans bagages », enveloppe vide, condamné à errer dans le monde des vivants comme un exilé parmi ses semblables. Ce qui provoque son monologue échevelé et dément, en tout point comparable à celui d’Harpagon : ubi ego perii ? ubi immutatus sum ? ubi ego formam perdidi ?

N'y a-t-il point quelque danger à contrefaire le mort? demanadait naïvement Argan. La réalité est-elle si fragile, si évanescente, qu'une simple pirouette réussit à la dissiper? En un mot, qu'importe qu'on soit imaginaire, pourvu qu'on soit malade, qu'importe que Mercure ne soit pas réellement Sosie s'il affirme qu'il l'est!La réalité n'est-elle, comme le suggère Diderot, que le produit de notre imagination? Jupiter est-il réellement devenu le mari d'Alcmène? oui, si l'on en croit toute l'Antiquité; tout était programmé pour que naquît Hercule. Pourtant cette scène entre Sosie et Mercure est parfaitement originale chez Plaute, qui avait pressenti tout l'effet comique qu'on pouvait tirer de la situation. Mais la reflexion qu'il fait naître est bien au-delà du rire; elle confine même à l'angoisse.

réponse des quizzes

  • i est l'impératif du verbe aller: eo, is, ire, ii, itum; il signifie donc "va"; de ce fait, il est également le mot le plus court de la langue latine...
  • tune est l'agglomérat de tu ( toi) et de la particule interrogative 'ne'; il signifie "est-ce que tu"; il n'ya pas de prénom masculin tunus...
  • quidem est un adverbe invariable; il signifie "certes, sans doute"; il est souvent en corrélation avec sed: quidem... sed= bien sûr... mais d'autre part; quant il est précédé (de près ou de loin) de NE, il signifie "même pas"; attention à ne pas le confondre avec quidam: quelqu'un!!!
  • temere est un adverbe invariable signifiant "au hasrd, à l'aventure, sans refléchir"; l'infinitif du verbe craindre est timeo, times, TIMERE!!!
  • modo est un adverbe qui signifie "seulement"; c'est aussi l'ablatif de modus, i, m: manière; dans ce cas il est accompagné d'un adjectif.
  • profecto signifie certes, assurément, et c'est un adverbe; mais ce peut être aussi le datif/ablatif de profectus, a, um, qui est le participe du verbe proficiscor: partir; profectus signifie "parti"
  • misere peut être le parfait 3° pl de mitto, is, ere, MISI, missum; ou un adverbe formé sur l'adjectif miser: misérablement. ATTENTION, j'ai lu une réponse "vocatif"; miser a pour vocatif miser, ces noms et adjectifs en -er, bien que faisant partie de la 2° déclinaison, ont le vocatif sg identique au nominatif
  • munere est l'ablatif de munus, muneris, nt (= fonction, cadeau)
  • interiere est le parfait 3° pl du verbe intereo, is, ire, INTERII, interitum: mourir
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!