mercredi 21 mars 2012

Le système verbal du grec

Une petite récapitulation générale ne fera de mal à personne... détendez-vous, ce n'est pas difficile, pour peu qu'on oublie le système français! Vous disposez de plusieurs sortes d'éléments, que vous pouvez combiner à votre guise (ou presque!): des radicaux, des désinences, une voyelle thématique... jouez à les associer!

Désinences verbales:








ε - σαι se contracte en ει
ε - σο se contracte en ου

petit glossaire…
une désinence primaire est une désinence de présent (valable pour le présent et parfois, le parfait, dont le sens se rattache à celui du présent)
une désinence secondaire est une désinence de passé (imparfait, parfois aoriste, bien que dans certains cas, l’aoriste ait ses désinences propres) ; attention, le parfait n’est pas considéré comme un temps du passé !
une formation thématique est une formation qui insère, entre le radical et les désinences, la voyelle thématique
la voyelle thématique est une voyelle tantôt de timbre – o, tantôt de timbre – ε, que l’on trouve aussi bien dans les noms et adjectifs que dans les verbes; sa présence confère à la forme le nom de formation thématique, et son absence, celui de formation athématique ; dans les verbes , elle affecte toujours l’ordre suivant: o à la 1° pers du sg, ε à la 1° et à la 3° ; o à la 1° pers du pl, ε à la 1°, o à la 3°. Dans ce tableau, la voyelle thématique est imprimée en caractères gras ; il conviendra de l’enlever pour former les formes athématiques. remarquaez bien qu’elle respecte invariablement la séquence o-e-e-o-e-o.
Thématiques Athématiques
- Présent thématique (c'est-à-dire en ω, la majorité des présents grecs) ; et l’imparfait correspondant.
- Futur sigmatique
- aoriste thématique - Présent athématique présents en μι, comme le verbe εἰμί et un petit groupe d’autres ; l’imparfait correspondant.
- aoriste sigmatique
- parfait (avec à l’actif ses désinences propres, qui ne figurent pas dans le tableau)



Le tableau présente, en couleurs chaudes (rouge et orange) les désinences primaires ; elles vous serviront à former le présent, le futur, et, au moyen seulement, le parfait ;
Par exemple, si vous voulez former un présent actif, il vous faudra,
1) le radical de présent
2) la voyelle thématique
3) les désinences rouges pour un actif, oranges pour un moyen.

Si vous voulez former un futur sigmatique (qui est de formation thématique), il vous faudra,
1) le radical du futur (à trouver dans les temps primitifs, c’est le 2°)
2) la voyelle thématique
3) les désinences rouges pour un actif, oranges pour un moyen.

En couleurs froides (vert et bleu) les désinences secondaires ; elles vous serviront à former l’imparfait, l’aoriste thématique et l’aoriste sigmatique (athématique) au moyen seulement (l’aoriste athématique sigmatique a à l’actif ses désinences propres, qui ne figurent pas dans le tableau)
Si vous voulez former un imparfait, il vous faudra ,
1) le radical de présent
2) la voyelle thématique
3) les désinennces vertes pour un actif, bleues pour un moyen

Si vous voulez former un aoriste thématique, il vous faudra,
1) le radical d’aoriste (à trouver dans les temps primitifs, c’est le 3°) ; assurez-vous cependant que ce 3° temps primitif est bien thématique !!!
2) la voyelle thématique
3) les désinences vertes pour un actif, bleues pour un moyen

Un vrai jeu d’enfant !!! c'est comme les lego: vous avez divers éléments, vous les combinez ensemble de différentes manières pour obtenir des "objets" (c'est-à-dire, ici, des formes verbales conjuguées)





Le « groupe » présent mérite bien à lui seul un petit paragraphe, vous ne croyez pas ? justement parce qu’il est constitué de 2 temps, ce qui complique un peu l’affaire…
Je sais bien que vous prenez vos cours avec régularité et précision ; cependant un petit rappel ne sera peut-être pas inutile.
Parmi les présents thématiques (ceux qui se terminent en –ω), il n’est pas inutile de distinguer 3 catégories
1) les présents en – ω pur (j’ai trouvé cette dénomination dans une antique grammaire, et je l’ai trouvée commode, alors je l’ai adoptée). Ils sont remarquables dans la mesure où ils échappent au système archaïque décrit ci-dessus, car ils sont de formation plus récente et donc il est possible, comme dans les langues modernes, de former leur futur et leur aoriste d’après leur présent !
2) les présents en – ω précédé d’une consonne ; ceux-là se conforment au système décrit ci-dessus ; ne vous hasardez pas à former vous-mêmes leur futur et leur aoriste ! il existe bien des procédés pour les former soi-même, mais attendez d’ être un peu plus chevronnés…
3) les présents contractes ; ceux-là… se contractent ! leurs présents et imparfaits sont similaires à ceux en – ω pur, à cette différence près que la voyelle finale du radical ( α, ε, ο) se contracte avec la voyelle thématique… mais vous pouvez néammoins les conjuguer sans faire la contraction, en vous réclamant d’Hérodote qui ne la fait pas ! n’ayez donc pas trop de scrupules !
En revanche pour leur futur et leur aoriste ( presque toujours sigmatique), laissez-vous guider par les temps primitifs, et procédez comme c’est expliqué au dessous du tableau !
Ex τιμάω, τιμήσω, ἐτίμησα, τετίμηκα ; il est facile de voir que τιμάω va se conjuguer comme λύω, τιμήσω comme λύσω, ἐτίμησα comme ἔλυσα!
allez, j'avoue que comme cadeau de Noël, c'est un peu mince... mais pensez au pique-nique de fin d'année, cela vous redonnera des forces!

BONNES FÊTES DE FIN D' ANNEE A TOUS!!!

infernales finales

ça ne vous est jamais arrivé à vous le gros contresens qui vous a fait prendre l'accusatif corpus ou l'accusatif pluriel exercitus pour des nominatifs masculins singuliers?
alors devant le déarroi de mes élèves, j'ai fini par rédiger un petit tableau de ces infernales finales qui ont le toupet de se ressembler toutes pour égarer la perspicacité des pauvres étudiants sans défense...

1) -US, la plus traîtresse de toutes... elle peut terminer:
a - un nominatif masculin singulier de la 2° déclinaison: dominus, i, m (n'poubliez pas que le vocatif sera domine...)
b -un nominatif/vocatif mais aussi ACCUSATIF NEUTRE singulier de la 3° déclinaison, type imparisyllabique: corpus, corporis, nt
c - un nominatif/vocatif singulier mais aussi GENITIF SINGULIER et ACCUSATIF PLURIEL masculin de la 4° déclinaison: exercitus, us, m: l'armée;
n'oubliez pas l'unique féminin de la série: manus, us, f, qui sera donc accompagné d'un adjectif féminin; ex: dextra manus (nominatif et vocatif sg)
dextrae manus (génitif sg)
dextrae manus (nominatif/vocatif pl)
dextras manus ( accusatif pl)
et le très irrégulier domus, us, f, à cheval sur 2 déclinaisons, la 2° et la 4°: pulchra domus (nominatif/voc. sg); pulchrae domus (gén. sg.); pulchrae domus (nominatif/voc. pl.); pulchras domus OU pulchras domos (acc. pl.)
d - bien sûr, vous n'oubliez pas la finale d'ablatif pl. 3°/4°/5° déclinaison: bobus (dat/abl.pl. de bos, bovis: le boeuf); omnibus (dat/abl. pl. de omnis, is, e: tout); manibus (dat/abl. pl. de manus, us, f); rebus (dat/abl. pl. de res, rei, f)
e -la 1° personne du pluriel active de tous les verbes: sumus.
f - plusieurs prépositions invariables : adversus + acc: contre; minus (adv.): moins; hactenus: jusque.

2) -UM ne se défend pas mal non plus... anodin en apparence, elle cache un piège de taille!
a- bien sûr vous pensez -et vous avez raison- aux accusatifs masc. sg. de la 2° déclinaison: bonum dominum; mais n'oubliez pas
b- le neutre de la même déclinaison, aux nominatifs/vocatif/acc. sg: templum peut être sujet! et, comble d'hypocrisie, s'il est accompagné d'un adj. imparisyllabique de la 3° déclinaison, on aura des couples du type: vetus templum, qui est au choix, un nominatif, un vocatif ou un accusatif!
c- et que dire des génitifs pluriels? tout le monde connaît les finales en -orum/-arum, vous n'êtes pas des ignares! mais... et consulum? ne le confondez pas surtout avec l'acc. consulem, car consulum est bien un génitif pluriel, comme d'ailleurs hominum, militum... et n'oubliez pas que les parisyllabiques ont un suffixe -i devant la désinence: le génitif pluriel sera en -ium dans marium, facilium, civium... à ne pas confondre surtout avec de nombreux neutres de la 2° déclinaison, comme incendium...

3) Que dire de -A!!!
a - nominatif/ vocatif féminin de la 1° déclinaison mais pas que!!!
b - il y aussi des masculins à la 1° déclinaison! certes ils se déclinent comme des féminins, mais attention! s'ils sont accompagnés d'un adjectif, celui-ci est impérativement au masculin!!!
pulcher nauta: le beau marin
firmus agricola: le robuste paysan
c - et surtout SURTOUT on n'oublie pas les NEUTRES PLURIELS de toutes les déclinaisons... aux nominatifs/vocatifs/accusatifs ils ont toujours une désinence -a:
templum, i, nt: pl templa
corpus, corporis, nt: pl corpora
mare, maris, nt: pl maria
cornu, us, nt: pl cornua
d - il y a aussi des formes verbales terminées par -a: il s'agit des impératifs de 1° conjugaison:
ambula! promène-toi!
Latinam linguam ama! aime le latin!

et pour finir, une petite chanson de Jacques Brel:

♫♪♪♫♫♫♪♪♫♫♫♪♪♫♫♫♪♪♫♫♫♪♪♫♫♫♪♪♫♫


Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le plus vieux tango du monde
Celui que les têtes blondes
Ânonnent comme une ronde
En apprenant leur latin
C'est le tango du collège
Qui prend les rêves au piège
Et dont il est sacrilège
De ne pas sortir malin
C'est le tango des bons pères
Qui surveillent l'œil sévère
Les Jules et les Prosper
Qui seront la France de demain

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le tango des forts en thème
Boutonneux jusqu'à l'extrême
Et qui recouvrent de laine
Leur cœur qui est déjà froid
C'est le tango des forts en rien
Qui déclinent de chagrin
Et qui seront pharmaciens
Parce que papa ne l'était pas
C'est le temps où j'étais dernier
Car ce tango rosa rosae
J'inclinais à lui préférer
Déjà ma cousine Rosa

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le tango des promenades
Deux par seul sous les arcades
Cerclés de corbeaux et d'alcades
Qui nous protégeaient des pourquoi
C'est le tango de la pluie sur la cour
Le miroir d'une flaque sans amour
Qui m'a fait comprendre un beau jour
Qu' je n' serais pas Vasco de Gama
Mais c'est l' tango du temps béni
Où pour un baiser trop petit
Dans la clairière d'un jeudi
A rosi cousine Rosa

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le tango du temps des zéros
J'en avais tant des minces des gros
Qu' j'en faisais des tunnels pour Charlot
Des auréoles pour saint François
C'est le tango des récompenses
Qui allaient à ceux qui ont la chance
D'apprendre dès leur enfance
Tout ce qui ne leur servira pas
Mais c'est le tango que l'on regrette
Une fois que le temps s'achète
Et que l'on s'aperçoit tout bête
Qu'il y a des épines aux Rosa

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis


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4) -E, peut-être la pire de toutes...
en effet:
au sein de la même déclinaison (la 3°, évidemment! ), il peut représenter:
a - tantôt un ablatif sg (vous l'attendiez hein!) d'un NOM masculin ou féminin, ainsi que des neutres A CONDITION QU' ILS SOIENT IMPARISYLLABIQUES (je vous l'avais bien dit): cive de civis, conjuge de conjux, urbe de urbs, corpore de corpus
b - tantôt un nominatif/vocatif/accusatif pour les noms neutres ou les adjectifs parisyllabiques : mare, de... mare, facile de facilis, is, e;
d'où le petit quatrain:
si je suis parisyllabique
étant un neutre ou adjectif
je suis sujet, appel, objet!!!

mais un nb impair de syllabes
fait de moi- mais oui! un bel ab-
latif! que je sois ou non animé!

copyright MDZ!
c - toutes ces facéties pittoresques ne doivent pas nous faire oublier que -e peut être, tout bonnement, le vocatif sg de la 2° déclinaison: Miser Catulle, desinas ineptire!
docte dicipule, incipias sapere!
d- et les adverbes... SUR TOUT ADJECTIF EN -US (variante: -er), -A, -UM, peut être formé un adverbe correspondant en -e: docte: savamment (de doctus); aegre: péniblement (de aeger); paene: à peine; forte: par hasard...
e- les verbes ne sont pas mieux lotis; en effet, s'il est naturel de trouver à l'impératif mone ( de moneo, mones, monere), quelle surprise de voir aussi lege! lis! (de lego, is, ere); ou cape! prends (de capio, is, ere); quelle surprise!
5) -I (forme avec -E une véritable association de malfaiteurs)
en effet: -i peut être
a- le datif de tous les mots de la 3° déclinaison, bon d'accord, ça on le savait déjà; mais:
b- l'ablatif (mais si!!!) de certains d'entre eux!!! ceux bien sûr qui justement ont leur nomiatif en -e... je vous l'avais bien dit!!! en clair, il s'agit des neutres parisyllabiques, et des adjectifs de rla même catégorie; ainsi on aura à l'ablatif comme au datif : mari (de mare, is); et facili (de facilis, is, e)
c- tout à fait inattendu, les infinitifs passifs de la 3° et 5° conjugaison sont en -i; i tout seul, sans -r-; capi par exemple: être pris; ou poni: être posé; drôle d'histoire!
6) - O
a- tout le monde sait que c'est une désinence verbale de 1° personne du sg: amo, deleo, aperio; notez bien qu'elle se partage ce rôle avec -m, dans sum, dans tous les imparfaits aussi, dans les subjonctifs également.
b- personne n'ignore non plus la désinence de datif/ablatif masculin/neutre sg de la 2° déclinaison : domino, datif/ablatif de dominus, i, m; templo, datif/ablatif de templum, i, nt.
c- mais qui pense au nominatif sg de certains noms de la 3° déclinaison (presque tous féminins d'ailleurs)? oratio, orationis, f: oratio, dans une phrase, est le sujet... c'est un peu déstabilisant n'est-ce pas!
magnitudo, magnitudinis, f: la grandeur; d'ailleurs de nombreux noms en -do, -dinis sont tirés d'adjectifs; pulchritudo, de pulcher; magnitudo, de magnus; etc.
ILS SONT DONC PRESQUE TOUS FEMININS; une exception tout de même: ordo, ordinis, MASCULIN: l'ordre
d- quelques adverbes se terminent également en -o: modo (attention, n'oubliez pas qu'il signifie seulement); vero, mais.
7) -ERE
alors là, il y a de quoi perdre... son latin.
evidemment, quand vous voyez une finale en -ere, vous pensez aussitôt...
a- infinitif présent! mais bien sûr! legere, capere (c'est celui de capio, au fait...)
b- las! vous tombez un jour sur un incompréhensible (et introuvable, dans Gaffiot) interiere, ou tulere... je n'ose citer le mot que vous cherchez dans le dictionnaire, je ne veux même pas y penser! car vous êtes en fait en présence d'une 1° personne du pluriel de parfait! oui, TOUS les verbes au parfait présentent cette désinence, qui est parfaitement classique et usuelle! attention donc au radical; interi-, tul- sont des radicaux de parfait (de intereo, fero)
c-le piège se referme sur vous; vous venez de lire le paragraphe précédent, et vous rencontrez, dans un texte, venere; chouette! c'est le parfait 3° pl de venio, vous dites-vous!
eh bien non... cette fois, c'est l'ablatif de Venus, Veneris, f...
en effet le latin possède un nombre impressionnant de noms en -us, -eris, presque tous NEUTRES: funus, funeris, nt: abl. funere; munus, muneris, nt: ablatif munere.

La guerre du Péloponnèse... comme on ne vous l'a jamais racontée!

La guerre du Péloponnèse... vous ne connaissez que ça; vous avez lu Thucydide, consciencieusement; mais, la vraie histoire, la connaissez-vous?la vraie guerre du Péloponnèse, celle dont les protagoniste, Bistrodanphas et Maunocle, se livrèrent à d'effroyables sévices? Est-ce qu'on vous l'a vraiment racontée? Vous a-t-on dit toute la vérité?
Non!
Alors, si vous n'avez pas les nerfs trop fragiles et le coeur trop sensible, lisez ce qui suit... et tremblez!!!

désolée, il faut cliquer sur les images pour les agrandir...
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réponse des quizzes

  • i est l'impératif du verbe aller: eo, is, ire, ii, itum; il signifie donc "va"; de ce fait, il est également le mot le plus court de la langue latine...
  • tune est l'agglomérat de tu ( toi) et de la particule interrogative 'ne'; il signifie "est-ce que tu"; il n'ya pas de prénom masculin tunus...
  • quidem est un adverbe invariable; il signifie "certes, sans doute"; il est souvent en corrélation avec sed: quidem... sed= bien sûr... mais d'autre part; quant il est précédé (de près ou de loin) de NE, il signifie "même pas"; attention à ne pas le confondre avec quidam: quelqu'un!!!
  • temere est un adverbe invariable signifiant "au hasrd, à l'aventure, sans refléchir"; l'infinitif du verbe craindre est timeo, times, TIMERE!!!
  • modo est un adverbe qui signifie "seulement"; c'est aussi l'ablatif de modus, i, m: manière; dans ce cas il est accompagné d'un adjectif.
  • profecto signifie certes, assurément, et c'est un adverbe; mais ce peut être aussi le datif/ablatif de profectus, a, um, qui est le participe du verbe proficiscor: partir; profectus signifie "parti"
  • misere peut être le parfait 3° pl de mitto, is, ere, MISI, missum; ou un adverbe formé sur l'adjectif miser: misérablement. ATTENTION, j'ai lu une réponse "vocatif"; miser a pour vocatif miser, ces noms et adjectifs en -er, bien que faisant partie de la 2° déclinaison, ont le vocatif sg identique au nominatif
  • munere est l'ablatif de munus, muneris, nt (= fonction, cadeau)
  • interiere est le parfait 3° pl du verbe intereo, is, ire, INTERII, interitum: mourir
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!