dimanche 3 juin 2012

verbes et participes du grec, feuille n°16





1-un entretien eut lieu entre Denys et Philippe ; Philippe dit :comment, ayant reçu une si grande puissance, ne l’as-tu pas conservée ? 2- Darius et les Perses allèrent en Grèce grâce à un pont de bateaux. 3- soldats, depuis que vous avez pris l’île de Salamine, vous n’avez pas eu le courage decombattre et vous ne pensez qu’à manger et à boire .3- ils n’ont pas vu le danger parce que le soleil n’était pas encore levé, et ils ont laissé la victoire à l’ennemi .
NOTE : les infinitifs seront mis à l’aoriste .


VERSION
1 ( Pollux se fait décrire par Diogène le philosophe Ménippe, qu’il n’ a jamais vu, afin de le trouver plus facilement :)

-Δ .γελᾷ δ’ ἀεί, καὶ τὰ πολλὰ τοὺς ἀλαζόνας

τούτους φιλοσόφους ἐπισκώπτει.

-Π . Ῥᾴδιον εὑρεῖν ἀπό γε τούτων. (Lucien)
2 Κῦρος μεταπεμψάμενος τοὺς στρατηγοὺς τῶν Ἑλλήνων ἔλεγε

ὅτι ἡ ὁδὸς ἔσοιτο (1) πρὸς(2) Βασιλέα Μέγαν εἰς Βαβυλῶνα,

καὶ κελεύει αὐτοὺς λέγειν ταῦτα τοῖς στρατιώταις καὶ ἀναπείθειν ἕπεσθαι.

( Xénophon). 3 Δειπνῶν ὁ Ἀστυάγης σὺν τῷ Κύρῳ(3) , βουλόμενος τὸν παῖδα ὡς ἥδιστα (4) δειπνεῖν,προσήγαγεν αὐτῷ καὶ παροψίδας καὶ παντοδαπὰ ἐμβάμματα καὶ βρώματα (Xénophon) .4 Οὐ χαλεπὸν οὐδὲ ταῦτα εἰπεῖν προς τοὺς καλοὺς καὶ ἰσχυρούς. ( Lucien) 5 Καὶ τοῖς πένησιν, λέγε μήτε δακρύειν μητ’ οἰμώζειν, διηγησάμενος τὴν ἐνταῦθα ἰσοτιμίαν καὶ ὀτὶ ὄψονται τοὺς ἐκεῖ πλουσίους οὐδὲν ἀμείνους αὐτῶν. ( Lucien)6 Καὶ μήν μοι καὶ πρῴην ἰδόντι καλὸς μὲν ἐφαίνετο ἀνὴρ ἐτι. ( Platon) 7 Ἄτοπον μέντοι τί σοι ἐθέλω εἰπεῖν’ παρόντος γάρ ἐκεῖνου, οὔτε προσεῖχον τὸν νοῦν ἐπελανθανόμην τε αὐτοῦ θαμά. ( Platon) 8 Οὐ γὰρ δήπου τινὶ καλλιόνι ἐνέτυχες ἄλλῳ ἔν γε τῇδε τῇ πόλει. ( Platon)9 Βούλομαι γὰρ πυθέσθαι παρ’αὐτοῦ τίς ἡ δύναμις τῆς τέχνης τοῦ ἀνδρός. ( Platon)

ἔσοιτο (optatif) futur du verbe être

πρός : pour

τῷ Κύρῳ :(Cyrus, alors qu’il était encore enfant)

ὡς ἥδιστα : le plus agréablement possible

LA FOURMI ET LA COLOMBE:

Μύρμηξ διψήσας , κατελθὼν εἰς πηγήν, παρασυρεὶς ὑπὸ τοῦ ῥεύματος, ἀπεπνίγετο . Περιστερὰ δὲ τοῦτο θεασαμένη, κλῶνα δένδρου περιελοῦσα, εἰς τὴν πηγὴν ἔρριψεν , ἐφ’ οὗ ( = sur laquelle )καὶ καθίσας ὁ μύρμηξ διεσώθη . Ἰξευτῆς δέ τις μετὰ τοῦτο τοὺς καλάμους συνθείς ( vb συντίθημι ) ἐπὶ τὸ τὴν περιστερὰν συλλαβεῖν ᾔει ( = allait ). Τοῦτο δ’ ὁ μύρμηξ ἑωρακώς, τὸν τοῦ ἰξευτοῦ πόδα ἔδακεν . Ὅ δὲ ἀλγήσας τούς τε καλάμους ἔρριψε , καὶ τὴν περιστερὰν αὐτίκα φυγεῖν ἐποίησεν

Ὁ μῦθος δηλοῖ ὅτι δεῖ τοῖς εὐεργέταις χάριν ἀποδιδόναι . Esope



************************************************

Cette feuille fait suite, sauf erreur, à la feuille n° 15 où nous avons étudié les noms en ις, εως comme πόλις. Si je me trompe, dites-le moi, afin que tout reste cohérent et que vous ayez le moins possible de lacunes ; je continuerai ce cours durant le mois de juillet, afin que vous ayez autant que possible le programme complet. Rappelez-moi donc si nous avons oui ou non étudié la déclinaison de ces noms, et aussi, si les exercices de la feuille n° 15 ont été corrigés.

Ici, vous avez, encore et toujours, des… verbes ; il convient de les connaître avec la plus grande exactitude, afin de reconnaître les formes que vous trouvez dans les textes.

Je propose que nous commencions aussi à apprendre le subjonctif ; il est facile à former : il suffit, le plus souvent, d’allonger la voyelle qui précède la désinence (et qui s’appelle, pour cette raison, prédésinentielle – et non présidentielle !!!)

Exemple : en face du présent de l’indicatif

Λύω λύεις λύει λύομεν λύετε λύουσι

Vous aurez le présent du subjonctif

Λύω λύῃς λύῃ λύωμεν λύητε λύωσι

A la 1° personne du sg, la voyelle était déjà longue, on n’a pas pu l’allonger davantage ; aussi, les 2 formes sont-elles identiques. Attention aux confusions !

A la 2° et 3° du sg, le epsilon s’est allongé en êta, et le iota s’est souscrit ; rien de plus normal !

Essayons maintenant de former le subjonctif aoriste (et changeons de verbe)

En face de l’indicatif ao (tiens, au fait, de quel verbe ? vous devez être capable de répondre à cette question sans consulter la liste de voc…)

Εἶπον εἶπες εἶπε εἴπομεν εἴπετε εἴποv

Vous aurez donc le subjonctif aoriste

Εἴπω εἴπης εἴπη εἴπωμεν εἴπητε εἴπωσι

Attention, ce sont les désinences de présent qui sont utilisées.





A QUOI SERT LE SUBJONCTIF EN GREC ?

Pas du tout comme en français ; rassurez-vous, vous n’aurez pas à réviser vos formes françaises en –assions, -assiez (vous devriez pourtant le faire !!!)

Le subjonctif grec a plusieurs emplois ; je suggère de les voir en plusieurs fois ;

Commençons par le plus simple : il sert à donner un ordre (comme en français d’ailleurs) ; par exemple, εἴπωμεν se traduira simplement par : disons !

Il existe néanmoins un impératif ; je vous suggère de l’apprendre dans la grammaire ; mais il n’existe pas à toutes les personnes : le subjonctif sert, dans ces cas-là, à donner un ordre.

Restons-en là, et abordons les exercices :



EXERCICES

phrase 1 (extrait d’un dialogue de Lucien)

γελᾷ = γελάει ; c’est un verbe contracte.

Pour cette phrase, n’oubliez pas l’usage du grec de sous-entendre des mots, en particulier, par exemple, le verbe être…

Phrases 4 et 5 : même remarques.

Phrases 2 et 3 : plus faciles, elles portent sur les participes (efforcez-vous de les traduire, non par des participes français, mais parn des subordonnées circonstancielles) et les infinitifs ; pour les comprendre, il importe de connaître parfaitement ses temps primitifs.

La fable, comme toutes les fables d’Esope, emploie abondamment le participe pour énoncer les diverses actions ; il faut traduire ces participes par de simples verbes au passé simple.

La suite demain !

réponse des quizzes

  • i est l'impératif du verbe aller: eo, is, ire, ii, itum; il signifie donc "va"; de ce fait, il est également le mot le plus court de la langue latine...
  • tune est l'agglomérat de tu ( toi) et de la particule interrogative 'ne'; il signifie "est-ce que tu"; il n'ya pas de prénom masculin tunus...
  • quidem est un adverbe invariable; il signifie "certes, sans doute"; il est souvent en corrélation avec sed: quidem... sed= bien sûr... mais d'autre part; quant il est précédé (de près ou de loin) de NE, il signifie "même pas"; attention à ne pas le confondre avec quidam: quelqu'un!!!
  • temere est un adverbe invariable signifiant "au hasrd, à l'aventure, sans refléchir"; l'infinitif du verbe craindre est timeo, times, TIMERE!!!
  • modo est un adverbe qui signifie "seulement"; c'est aussi l'ablatif de modus, i, m: manière; dans ce cas il est accompagné d'un adjectif.
  • profecto signifie certes, assurément, et c'est un adverbe; mais ce peut être aussi le datif/ablatif de profectus, a, um, qui est le participe du verbe proficiscor: partir; profectus signifie "parti"
  • misere peut être le parfait 3° pl de mitto, is, ere, MISI, missum; ou un adverbe formé sur l'adjectif miser: misérablement. ATTENTION, j'ai lu une réponse "vocatif"; miser a pour vocatif miser, ces noms et adjectifs en -er, bien que faisant partie de la 2° déclinaison, ont le vocatif sg identique au nominatif
  • munere est l'ablatif de munus, muneris, nt (= fonction, cadeau)
  • interiere est le parfait 3° pl du verbe intereo, is, ire, INTERII, interitum: mourir
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!
  • Certe edopol, quom illum contemplo et formam cognosco meam. Quem ad modum ego sum - saepe in speculum inspexi -, nimis similest mei!: Plaute (Amphitryon) traduction: ah mais c'est sûr, quand je la vois et que je pense à mon visage tel qu'il est (car je me suis souvent admirée dans mon miroir), mais elle me ressemble trop!
  • La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix, Sous la ramée: Paul Verlaine
  • Seigneur, Vous m'avez fait puissant et solitaire...: Alfred de Vigny (Moïse)
  • allez venez Milord, vous avez l'air d'un môme, laissez vous faire milord, venez dans mon royaume! c'est bien sûr Edith Piaf qui chantait cette chanson, mais les paroles sont de Georges Moustaki
  • Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,Puisque vous avez fait les hommes pour cela !: victor Hugo (à Villequier)
  • elle poussait un petit cri, fermait entièrement les yeux , et brusquement, elle avait l'air de s’efforcer de réprimer, d'anéantir un rire qui, si elle s'y fût abandonnée, l'eût conduite à l'évanouissement.: Marcel Proust
  • Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?: charles Baudelaire (à une passante)
  • Suave, mari magno turbantibus aequora ventis: ces 2 vers, considérés comme la devise épicurienne, sont de Lucrèce; ils signifient: qu'il est doux, lorsque la mer est grosse et que les vents déchaînent les flots,de rester sur lerivage à contempler la terible épreuve d'autrui
  • l'Histoire est un éternel recommencement: Thucydide
  • Je suis un gars bien ordinaire...: très belle chanson de Robert Charlebois
  • Que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes et quand les philosophes seront rois!: Denis Diderot
  • Le métro berlinois est de la même couleur que le manteau de Martine: c'est à la perspicacité d'Yveline Klein que nous devons cette stupéfiante remarque!
  • L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul: la Genèse
  • Nous étions quatre bacheliers...: c'est le 1° vers d'une jolie chanson peu conue de Georeges Brassens
  • εὔρηκα!!!: Archimède bien sûr!